Manifestations Gen Z 212 au Maroc : colère des jeunes et appel au dialogue
Les manifestations Gen Z 212 au Maroc révèlent la colère des jeunes face au
chômage, à la crise sociale et aux inégalités. L’opposition appelle au dialogue
urgent.
Introduction
Depuis plusieurs semaines, le Maroc est
secoué par un mouvement inédit de protestations, mené par de jeunes citoyens
regroupés sous le nom Gen Z 212. Ces manifestations,
déclenchées par la mort tragique de huit femmes enceintes à l’hôpital d’Agadir,
soulignent le profond malaise social. Face à la montée de la colère,
l’opposition appelle le gouvernement à ouvrir un dialogue national.
Qui sont les manifestants Gen Z 212 ?
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Un mouvement sans leader officiel : Gen Z 212 est né sur les réseaux sociaux, notamment
Discord où plus de 9 000 membres échangent chaque jour.
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Des revendications sociales claires : réforme de l’éducation, amélioration des services
de santé, lutte contre la corruption, accès à l’emploi et plus de justice
sociale.
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Pas de contestation du régime : les jeunes affirment ne pas remettre en cause le
système politique, mais dénoncent les injustices qui minent leur quotidien.
L’opposition réagit et appelle à écouter la
jeunesse
Le rôle du PJD et du Parti Socialiste Unifié
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Le PJD critique la déconnexion entre les statistiques
officielles et la réalité vécue par les citoyens.
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Le Parti Socialiste Unifié menace de boycotter les
élections législatives de 2026 si la répression des manifestants continue.
Un message d’alerte
Selon l’opposition, ignorer la voix
des jeunes pourrait accentuer la perte de confiance dans les institutions
et fragiliser la stabilité sociale.
Les causes profondes de la colère : chômage
et inégalités
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Le taux de chômage atteint 36,7 % chez les
15-24 ans, et grimpe à 48,4 % en zone urbaine.
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Chaque année, près de 250 000 jeunes quittent l’école sans
diplôme ni qualification.
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Les programmes gouvernementaux comme Forsa sont jugés trop
temporaires pour répondre à l’ampleur de la crise.
Appel au dialogue national
Plusieurs voix s’élèvent, qu’elles soient
politiques, médiatiques ou issues de la société civile, pour réclamer un
dialogue urgent :
“Nous ne voulons pas embarquer sur des
bateaux de la mort, sombrer dans la drogue ou penser au suicide… Nous voulons
juste du travail, des écoles et de la dignité.”
Même des présentateurs de télévision publique
soutiennent les revendications, rappelant qu’il s’agit de droits
constitutionnels.
Quel avenir pour le Maroc ?
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Élections 2026 : la réaction du gouvernement aux protestations pourrait peser sur la
crédibilité des scrutins.
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Grandes échéances internationales : à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025
et de la Coupe du Monde 2030, l’image du Maroc est scrutée. Investir uniquement
dans le sport et les infrastructures sans répondre aux attentes sociales serait
risqué.
Conclusion
Les manifestations Gen Z 212
illustrent une fracture sociale grandissante entre la jeunesse et les
institutions marocaines. L’opposition exhorte le gouvernement à ouvrir un
dialogue franc et transparent pour restaurer la confiance et garantir un avenir
meilleur aux jeunes générations.
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